Épilogue
Jamais je n'aurais cru traverser tous les âges
Avec le cœur si lourd et comme écartelé
Par le temps renversé et l'amour appelé
Comme un pressentiment par delà les visages
Jamais je n'aurais pu renoncer à l'usage
De ma voix révoltée pour les mots modelés
Par l'entourage aimé et la vie morcelée
Or la voie est unique et la pause un présage
L'inspiration me voit toujours en équilibre
Au bord d'une autre idée et me suppose libre
D'avancer un peu plus vers un autre demain
La poésie est vaste et l'hémistiche étroit
Toujours en moi - Poète - il me reste je crois
Comme un pressentiment tout au creux de mes mains
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