Féminité
Je ne sais pas l’amour que l’on prête à la femme,
J’en sais seul le désir et l’incompréhension
Du devoir d’être utile, de donner par mission
Ou par nature, en une condition infâme.
La Poésie demeure et c’est l’émulation
De ton corps dans mon corps, exacerbant mon âme,
Quand le silence du plaisir survit au drame
De l’être en devenir, de renier la passion.
Je dis ce que je suis, pourtant je m’en défends,
Perdue de cette perte, et si pleine à mon tour
De cette création que tu pourras toujours,
De la peur de mourir, des douleurs sans secours
Et riches sensations qui me mettront à jour,
Cette chair dans ma chair qui sera notre enfant.