Ivresse
Parait la lune. Les étoiles allumées
Éclairent faiblement ta vie qui est un drame
Malgré la débauche et l’interminable fête
Où tu noies dans le vin ces tristes souvenirs.
Ton regard est éteint, ton esprit embrumé
Est saturé de fantômes léchant tes larmes,
L’Horreur et le Remords te dansent dans la tête,
T’étouffent le cœur jusqu’à la peur de mourir.
Le fou intempérant te boit, l’artificieux
Infiltre son poison et tes yeux délavés
Sont vides d’amertume et plus encor de haine.
Démons ! Perversité nocturne ! Excès vicieux !
Fuyons la ciguë et l’illusion dépravée
Puis j’irai me blottir dans les bras de la Reine…