Obsolescence
De sujet à objet, j’ai presque tout perdu Mon souffle et mon esprit autrefois si rebelle Pour l’intelligence et un corps artificiels De réseaux et cellules. Avant l’individu Était libre, éperdu par la mort attendue Tout au long de la vie ne paraissant si belle Que dans ce qu’elle offrait, ardue, immatérielle : Philosophie, Amour, Poésie confondus. Mais d’objet à sujet, voici l’obsolescence De la machinerie qui se joue de l’essence De notre identité. Un être à compléter ? Défaut existentiel. En mon âme et conscience, Je doute quelquefois des progrès de la Science Et de l’évolution de notre Humanité.