... ennuyée

Comme un hasard providentiel, voici l’ennui Comblé imperceptiblement, dans le loisir Par tous les jeux impermanents de mon plaisir, Création et récréation, où je m’enfuis.

Comme l’attente s’éternise, voilà l’ennui Accablé : commence la crise. Me ressaisir M’est impossible maintenant. Comment choisir ? Partout la nuit et les tourments que je produis.

Mais impuissante à réagir, un puits sans fond M’aspire en pire angoissée d’un ennui profond Qu’aucun esprit, qu’aucune envie ne porte alliance.

Que l’espoir, en ouvrant mes yeux, obture la béance Découverte en cercle vicieux, en renoncement D’un bazar joyeux qui m’importe. Assurez-m’en.