... passionnée
La porte s’est fermée sur le monde au-dehors, Sur la rue traversée sans que rien ne présage Le temps que durera cet amour de passage Dont la clé est intime et l’espace un décor.
La porte s’est ouverte après que vient éclore Le fantasme secret dénoué au corsage D’une rencontre éclair. La fenêtre est si sage Devant le lit à jouir accueillant nos deux corps.
Moi qui ne savais plus le désir sans romance, Je veux le baiser fort sans cette peur immense D’être autre que je suis, vrillée et nue, avide.
Toi qui le sentais bien tout en comblant mon sexe, Je ne voudrai de toi qu’un plaisir décomplexe. Le temps est à l’orage et l’amour est splendide.