Le bestiaire imaginaire
La poésie s’épouse au hasard d’une toile
Où le désir fait mouche
Et tout mon corps fait miel
Des plaisirs empapillonés dedans mon ventre
Nul ne cherche à régner
Je ne veux devenir la mante ou le fantasme
Moi la menteuse et toi le phasme
Dans l’évolution de l’espèce et de l’espoir
Invisible et sensible
Hubris et Thanatos sont mites au logis
Bien que la poésie ne cherche pas des poux
Je n’ai pas rêvé